Les chiens de chasse

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Admiré dans son travail, dévoué aux champs comme au bois, choyé à la maison, fidèle et loyal compagnon du chasseur, à chacun des instants de son existence, le chien de chasse porte en lui l’indicible secret. Il possède cette faculté de percer les mystères du monde sauvage, en démêlant pour le compte de son maître, la voie si « impénétrable » du gibier. Il n’en a rien perdu au fil des temps historiques, bien au contraire. Trouver et débusquer le gibier, bien sûr mais aussi et surtout, assurer l’essentiel de la chasse. Si le dicton veut « qu’un chasseur doit savoir chasser sans son chien », il en est tout autrement dans la vie cynégétique. Le chien est au centre de la chasse. Ce sont des siècles d’élevage et de sélection passionnés qui ont permis de fixer des qualités et des comportements cynégétiques bien spécifiques. Ces derniers sont la transcription des besoins de chacune des chasses auxquelles ils sont destinés. À elles seules, les races de chiens de chasse pourraient presque exprimer la totalité de la culture cynégétique qui les a fait naître. Loin de la description qu’en faisait J. de La Fontaine, lorsqu’il l’opposait au loup, le chien de chasse maîtrise de bien ambivalentes facultés.

Les grands groupes de races de chiens de chasse

Les chiens d’arrêt

  • Braque allemand
  • Epagneul breton
  • Drahtaar
  • Pointer
  • Setter anglais tricolore

Les chiens leveurs

  • Cocker anglais
  • English springer spaniel
  • Labrador

Le chien d’arrêt, braque, drahthaar, épagneul, khortals, pointer ou setter, est spécialisé chez nous dans la chasse du petit gibier et, en particulier, celle des oiseaux, même si d’autres missions peuvent lui être confiées dans d’autres régions. Il quête et repère les émanations des oiseaux qui vivent au sol. Il remonte à vive allure cette piste olfactive jusqu’à son gibier et se fige, à l’arrêt, la patte avant relevée. À quelques dizaines de centimètres seulement, jouant sur leur mimétisme, perdrix, bécasse ou lièvre choisissent l’immobilisme. Au commandement du maître, le chien fait lever le gibier. Si la chance sourit et que le tir est précis, le chien d’arrêt rapporte la pièce de gibier. Le chien leveur, cocker ou springer, a une quête plus courte puisque, ne marquant pas l’arrêt, il se doit de chasser près du chasseur pour lui permettre de tirer le gibier. Le chien de rapport, labrador ou golden retriever, chasse de façon assez similaire et se montre particulièrement volontaire à l’eau. Son nom indique sans ambiguïté quelle est sa mission initiale : rapporter le gibier tué.

Les chiens courants

  • Basset bleu de Gascogne
  • Beagle
  • Basset fauve de Bretagne
  • Beagle harrier
  • Grand français tricole
  • Porcelaine

Les chiens courants chassent les mammifères, des plus grands comme le cerf aux plus petits, comme le lapin ou la fouine. La taille des chiens est généralement adaptée à celle du gibier. Ils comptent près de 80 races, pour beaucoup étroitement liées à l’histoire de la chasse en France et au Royaume-Uni : anglo-français de petite ou de grande vénerie et chien français, tricolores, blancs et noirs ou blancs et oranges ; ariégeois ; beagle ; billy ; bleu de Gascogne ; grand, petit, basset ou griffon ; bruno du Jura ; fauve de Bretagne, griffon ou basset ; fox-hound ; gascon saintongeois ; griffon nivernais ; griffon vendéen, harrier et beagle-harrier ; porcelaine ; poitevin ; le Saint-Hubert… Les bassets, dont le teckel fait partie, possèdent des pattes courtes et courbées, adaptées à leur ancienne fonction de chasse sous-terre du renard, du blaireau ou de la loutre. Ils sont remplacés dans cette fonction par des chiens spécialisés comme le fox-terrier ou le jagdterrier. Ironie de l’histoire, les chiens de terrier sont employés aujourd’hui pour la chasse du grand gibier dans les régions plus au nord de la Loire. Les chiens courants chassent par la voie, à savoir qu’ils poursuivent leur gibier grâce à leur flair, la plupart du temps sans le voir, en captant les molécules odoriférantes laissées au sol et dans l’air par l’animal chassé. Ils se manifestent par leurs récris, que le chasseur se plaît à écouter et qui lui permet de suivre la menée, parfois durant plusieurs heures. Le chasseur se positionne sur les passages supposés du gibier pour le tirer. Dans le cas de la vénerie, c’est la meute qui le force et le prend.

Les chiens terriers

  • Jack russell terrier
  • Teckel

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