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La chasse dans le département de Lot-et-Garonne

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Les pratiques de chasse, nombreuses et variées, témoignent d’un rapport de l’homme à la nature qui, au fil des temps historiques, s’est perpétué et enrichi, pour constituer un patrimoine culturel qui relève autant de la passion que de l’art de vivre la campagne. Chasse à courre, chasse de la palombe et des alouettes aux filets et aux matoles, chasse du petit gibier et du migrateur au chien d’arrêt, chasse collective villageoise du grand gibier au chien courant, chasse en palombière, chasse au chien courant du lièvre, du lapin et du renard, vénerie sous terre, chasse à l’affût du gibier migrateur, chasse au vol du petit gibier à l’aide de rapaces spécialement affaités, chasse à l’arc ou, encore, chasse à l’approche ou à l’affût, sont autant de modes de chasse qui témoignent de cette diversité.

L’organisation en sociétés communales de chasse ou en associations communales de chasse agréées, est à la base de l’organisation cynégétique. Elles sont garantes d’un accès pour tous aux territoires de chasse, dans un cadre de convivialité. Elles regroupent la plupart des 14 500 chasseurs que compte le Lot-et-Garonne. Elles contribuent grandement à la vie sociale de nos villages. Leur rôle en matière de préservation de la biodiversité, comme en termes de régulation de la faune sauvage, est remarquable. Leur action équilibrée et rigoureuse permet de maintenir les populations de mammifères et d’oiseaux sauvages à un niveau suffisamment maîtrisé pour assurer la conservation durable de notre patrimoine naturel, tout en respectant le travail de l’agriculteur et du sylviculteur. La Fédération départementale des chasseurs cherche à préserver cette forme d’organisation, particulièrement dans le but d’éviter un mitage, puis un morcellement, des territoires de chasse. Ils sont hautement préjudiciables à la gestion cynégétique de toute espèce. Pour le grand gibier, les conséquences induites par ce mitage peuvent rendre inopérants la plupart des efforts visant à la maîtrise des effectifs des populations. La gestion cynégétique équilibrée des populations de grand gibier cherche à maintenir l’équilibre agro-sylvo-cynégétique. La Fédération départementale des chasseurs promeut une politique selon laquelle l’agriculteur comme le sylviculteur sont les premiers partenaires avec lesquels les chasseurs marchent et ne peuvent qu’avancer « main dans la main ». La vie rurale lot-et-garonnaise est ainsi faite et le chasseur y occupe une des toutes premières places, tant pour la régulation de la faune sauvage que pour le rôle socio-culturel qu’il joue dans les petits villages de nos campagne.

Le développement des populations de petit gibier sédentaire est une priorité pour la Fédération départementale des chasseurs, comme l’exercice d’une chasse raisonnée et durable. La qualité des habitats influe fortement sur leur capacité d’accueil pour la faune sauvage. C’est l’élément primordial au regard duquel les autres facteurs sont rarement déterminants. La Fédération départementale des chasseurs s’implique et apporte son expertise pour contribuer au maintien ou à l’amélioration de la qualité des habitats de la faune sauvage et plus largement de la biodiversité. Le recrutement de nouveaux chasseurs comme la fidélisation des pratiquants est un des enjeux de demain. La Fédération départementale des chasseurs cherche à faciliter l’accès à la chasse et assure la promotion de sa pratique.